La valeur d’usage du son : situation actuelle.
La sonorisation des activités humaines est tendanciellement universelle notamment dans les usages publics tels que les activités commerciales qui, dans le cadre de la marchandisation actuelle du monde, ont tendance à « occuper tout l’espace disponible » pour reprendre l’expression du chimiste Mariotte. Les grands ordres sociétaux (politique, religieux, militaire) avaient depuis longtemps largement utilisé et instrumentalisé la musique à leurs fins, la création musicale étant ainsi ramenée au rang de design (logique extrinsèque). On pense notamment aux trois grandes fonctions assignées à la musique par le concile de Trente : dilettare, insegnere et muovere (ravir, enseigner, évoluer).
Cette quasi-généralisation de la place du son et de la musique dans la société, notamment marchande, pose donc celle de ses usages, une si importante allocation financière ou autre pouvant difficilement ne pas impliquer des usages tout aussi nombreux que complexes.
Une meilleure connaissance de ces usages et de leur « valeur d’usage », à tout le moins un début de catégorisation, s’impose aujourd’hui comme objet de recherche, notamment pour tous les acteurs directement ou indirectement concernés par le design sonore, il n’y a pas de « valeur d’usage » en soi mais toujours dans un contexte, économique, social, culturel, politique et certainement anthropologique.
Quatre axes thématiques sont proposés : Arts de l’image et de la performance; Sociologie / anthropologie; Santé, tourisme, lieux de culte et Objets divers, marketing, publicité .
Programme : Programme JE - V.U.S.pdf
Journée organisée par : Frank PECQUET - Maître de conférences, Institut ACTE, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.